sexta-feira, 25 de março de 2011

TU MEU VELHINHO

tu meu velhinho ,pai de todos nós
tu meu sangue com tão lindo rosto
hoje com tristeza ,eu fico sem voz
em pensar em ti ,estou do lado oposto
tu meu velhinho ,amigo de ontem e hoje
sinto a dore de quem partiu ontem
 e a tristeza de quem ficou hoje
se a saudade nós mata eu quero ter muita vida
para morrer de saudade.
amar o amor , amar a vida ,a vida mais que vida ...será viver.
a saudade que assombra a minha vida ,sem nada...que nada querer.
viva o teu nome ,  a tua voz o teu rosto ,a tua alegria de viver
pela chama ,da tua alma...sempre eterna...que em mim sempre
se ascendera.

teu filho

esquecendo-se de mim

deu a paz de alguns minutos e palavras com frutos
 esquecendo-se de mim
deu as ideias formas e palavras formosas..
esquecendo-se de mim
deu a voz que se soava e a palavra que se doava..
esquecendo-se de mim

domingo, 13 de março de 2011

já gastámos as palavras

já gastámos as palavras pela rua, meu amor,
e o que nos ficou não chega
para afastar o frio de quatro paredes.
Gastámos tudo menos o silêncio.
Gastámos os olhos com o sal das lágrimas,
gastámos as mãos à força de as apertarmos,
gastámos o relógio e as pedras das esquinas
em esperas inúteis.

Meto as mãos nas algibeiras e não encontro nada.
Antigam...ente tínhamos tanto para dar um ao outro;
era como se todas as coisas fossem minhas:
quanto mais te dava mais tinha para te dar.
Às vezes tu dizias: os teus olhos são peixes verdes.
E eu acreditava.
Acreditava,
porque ao teu lado
todas as coisas eram possíveis.

Mas isso era no tempo dos segredos,
era no tempo em que o teu corpo era um aquário,
era no tempo em que os meus olhos
eram realmente peixes verdes.
Hoje são apenas os meus olhos.
É pouco mas é verdade,
uns olhos como todos os outros.

Já gastámos as palavras.
Quando agora digo: meu amor,
já não se passa absolutamente nada.
E no entanto, antes das palavras gastas,
tenho a certeza
de que todas as coisas estremeciam
só de murmurar o teu nome
no silêncio do meu coração.

Não temos já nada para dar.
Dentro de ti
não há nada que me peça água.
O passado é inútil como um trapo.
E já te disse: as palavras estão gastas.

quinta-feira, 3 de março de 2011

Les vins en vieillissant, subissent de nombreuses transformations. Les hommes aussi !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vins en vieillissant, subissent de nombreuses transformations. Les hommes aussi ! Ces changements varient selon les vins/hommes et les conditions de stockage dans la cave et dans l’entreprise. Si certains vins/hommes prennent beaucoup de valeur et augmentent en qualité en vieillissant, d'autres vins/hommes se dégradent avec le temps. Durant le vieillissement prolongé en bouteille/entreprise, certains tendent à s'assouplir et les bouquets/potentiels se développent pour atteindre leur maximum au bout de quelques années; d’autres atteignent leur plein développement en quelques mois.

A l’instar des êtres humains, le vin passe par la petite enfance, l’adolescence, l’âge adulte, l’apogée, le déclin, pour finir par la sénilité/piquette totale. Les bouteilles de capacité supérieure à 75 cl portent des noms particuliers : Magnum : (1,5 litre), Jéroboam : (3 litres), Réhoboam : (4,5 litres), Mathusalem : (6 litres), Salmanazar : (9 litres) et enfin le Nabuchodonosor : (15 litres) tout comme nous appartenons à une génération particulière : génération Y (15-30 ans), génération X (30-45 ans),ou Génération senior (45-60 ans), chacun porte la culture et les valeurs de sa tranche d’âge
Petite enfance : les premiers pas c’est le Magnum :
2 bouteilles/ans d’expérience = acquisition des compétences basiques du  métier : c’est un Y, il a 25 ans.
Trop jeune, il ne laisse percevoir que peu d’arômes. En bouche, il manque d’harmonie, les différentes saveurs sont dissociées. On décèle parfois une dominante d’acidité, d’alcool, ou de tanins. Le vin manque d’expression, tout est en retenue, en attente... !  « On ne connaît pas le vin à l'étiquette, ni l'homme à l'habit. » Il a certainement des diplômes, sort major de promo d’une grande école mais « l’habit ne fait pas le moine», il y contribue seulement… Un bon dégustateur/recruteur se posera sûrement la question suivante : Comment savoir si un jeune vin a « du potentiel » : c’est-à-dire est susceptible de se bonifier avec l’âge ? Ouvrez une bouteille : testez-le !
L’Adolescence : l’âge tendre c’est le Jéroboam :
4 bouteilles/ans d’expérience = maîtrise du poste notamment les compétences techniques et relationnelles : en phase de professionnalisation : c’est toujours un Y, il a 27 ans
Le temps de l’adolescence est une période transitoire qui révèle les futures qualités du vin/homme. Avant d’aborder la phase adulte, il est souvent utile d’aérer le vin en carafe/séminaire, et de  l’agiter par effet de rotation/formation.
L’âge adulte c’est le  Réhoboam :
6 bouteilles/ans d’expérience = responsabilités opérationnelles et ou chef de projet : Fin de sa vie de Y, début du X, il a 30 ans
Evolution, ascension, confirmation de la personnalité d’un vin/homme, phase montante, moment idéal pour la dégustation hédoniste qui chapeaute la période de bonification d’un cru. Plaisir total, original et complexe ! Gérer, organiser, animer : il prend en charge un projet dans lequel il doit faire ses preuves en maîtrisant des compétences stratégiques.
La force de l’âge c’est le Mathusalem :
8 bouteilles/ans d’expérience = Encadrement de proximité, Responsable de service : c’est un X, il a 33 ans
Le cadre devient un encadrant, il doit développer sa polyvalence pour prendre au fur et à mesure des fonctions globales de management avec un niveau d’autonomie et de décision plus important.
La maturité c’est le Salmanazar :
12 bouteilles/ans d’expérience = responsabilités managériales : toujours un X, il a 37 ans.
Au fur et à mesure qu'on avance dans une carrière, la dimension managériale prend le dessus sur la technicité. C'est dire qu'aux stades avancés de la carrière de tout un chacun, il faut apprendre à gérer une équipe, à orienter les gens, à gérer des projets. On n'est plus un technicien, mais un chef d'orchestre. On ne parle plus du savoir-faire, mais plutôt du savoir relationnel. L’individu passe alors d’une zone de confort : son pouvoir technique d’expert à une zone à risques : la gestion des ressources humaines.
L’apogée : la plénitude c’est l’âge d’or du Nabuchodonosor :
20 bouteilles/ans d’expérience = expertise, Direction : il est senior, il a plus de 45 ans.
Les cadres jugés à haut potentiel prennent des fonctions au siège et pour certains lâchent l’opérationnel. Ici, c’est de stratégie et de vision à long terme dont il sera question, cela signifie peser plus dans le débat, permettre à vos valeurs d'être représentées et de s'exprimer.
C’est sur les plus grandes tables que l’on sert des vins de 20 ans d’âge, ils sont précieux, se dégustent religieusement comme une denrée rare, concentré du savoir-faire du vigneron, de la cave qui l’a élevé. Pour définir l’apogée, pensons à l’homme dans la cinquantaine, certains affichent une santé morale et physique à toute épreuve, l’âge ne semble pas les atteindre : ils ont de la bouteille, de l'expérience ou de la maturité. Tous les arômes fins d'un bon vin se développent lors de son vieillissement et cette opération l'aide à passer les années avec succès. En d'autres termes, une personne qui a de la bouteille est souvent…. de bon conseil.
Le déclin ou le vinaigrier !
En revanche, c’est vrai, d’autres subissent les effets du vieillissement, sans réaction. A l’égal de l’homme, les vins vieillissent plus ou moins bien, selon leur état physique et les conditions de vieillissement. Avant l’heure, c’est pas l’heure, après l’heure c’est trop tard.
Après l’apogée suit le déclin, le dernier moment pour vider les casiers et les postes !
Le bon vin n’est plus qu’un souvenir… nostalgie ! Fatiguée, la robe vire au brun tuilé, les tanins s’avachissent, les cheveux sont gris. Trop tard ! Naïf de croire qu’il suffit d’enfermer les bouteilles/hommes dans une bonne cave/entreprise pour garantir une durée de vie illimitée. Le vin est une matière vivante, et comme toutes les matières vivantes il y a forcément une date limite de consommation… !